Des sanglots dans l’âme j’ai quitté Paris Où j’ai passé en solitaire des jours heureux Mais dans le secret de mon cœur, je souris Un rêve s’est réalisé, c’est merveilleux
Différemment, le temps a passé Les minutes s’égrainaient, toutes à mon écoute Je sais maintenant la direction que prend ma route Et le sens profond du mot… Liberté
Liberté dans la pensée et dans le corps Celle-là même qui n’a pas de frontière Quand on la découvre, on veut la posséder encore Quitte à se battre, sur terre ou sur mer
J’ai visité «Rue de Varenne» Où Aragon a vécu ses derniers instants Et j’ai eu, pour celui que mon cœur aime Une pensée émue et beaucoup d’émotions
Tout au long des jours, j’ai marché Sans écouter la fatigue qui m’envahissait J’ai visité et admiré les curiosités Avec toujours le même d’intérêt
Personne ne nous attend, personne ne nous connaît On fait partie du monde sans être remarqué Quel plaisir de librement évoluer À l’ombre du quidam et de ses secrets
Car le regard d’autrui nous emprisonne Tout autant parfois qu’il nous libère Au fond de moi, cette musique que mon cœur entonne Et ce puits de bonheur dans lequel je me perds
C’est désormais le tremplin d’une nouvelle vie Une confiance en soi renouvelée Et je sais que même au plus profond de la nuit Le bonheur existe… À nous de le trouver