Un Homme qui marche est un Homme Libre Il s‘en va vers l’Inconnu et ses horizons Qu’importe mourir, l’important est de vivre Faire face à l’avenir et ses questions
Assumer cette douleur lancinante qui se trouve Dans le temps qui passe et ses impasses Mais en mon cœur, dans le secret, je couve Une réalité qui me fait peur et me dépasse
Un Homme qui marche sait relever la tête Et affronter le démon de minuit et de ses nuits L’espérance en lui se transforme en fête Où les mots meurent et se remplacent, sans bruit
L’immensité qui s’offre à moi me décontenance Je ne peux que m’arrêter, un genou à terre Le froid me mord, me contraignant au silence Devant l’Infini, le mieux est de se taire