Lorsque insensiblement gravit, au firmament Le flambeau incandescent, de l’âme paternel D’un Aura prédestiné, à parer l’éternel. Un effet lyrique conquit mon entendement. Des larmes en pensées transcrivent des émotions En quatrains de vers, né de mon imagination Et sécrète en moi un fluide, énigmatique Un flux de tendresse, aux timbres poétiques.
Ainsi, saisi j’observe l’immense voûte céleste Où mes yeux imbibés, brillent comme ces étoiles Dans cet univers constellé, se manifeste Ton âme vivante, vagabonde sur cette toile. Alors la conscience, omise de l’attraction terrestre Se plait à rêver, rempli d’idée dans ce vide Persuadé qu’un jour je rallierai mon ancêtre Auréolé qu’il sera, à me servir de guide.
Je lui confierai les effets du fugace papillon Réfléchissant sur une feuille, sa conscience peinée Annotant à l’encre d’azur, des écrits en brouillons De rimes irradiées, aux envols effrénés Ou comment ce lépidoptère usait de ses ailes A proposer au mieux des images en prose Au zéphyr séduit, se muant en balancelle S’enrichissant au contact d’une si frêle chose.
Alors je viserai, à ce qu’Eole en troc colporte A travers la voie lactée ma supplique éthéré. Car le sais- tu ? J’ai mis enfin, la clé sous ma porte. Filant dans la nuit,rallier ta présence éclairé.