Il y a deux cercles d’êtres Deux catégories d’hommes, face à La vie : Ceux qui sont au balcon Et ceux qui ont décidé de vivre dans la Rue C’est-à-dire qu’il y en a qui préfèrent Le mensonge et L’artifice D’en haut Et d’autres La Vérité crue Et La Vivante Révélation D’en bas.
Bombances électroniques à la lueur du givre Chapeaux de certitudes à l’ombre des rictus Cervelas de chapon pour servir la coutume Rien Ne peut rapprocher les premiers des Seconds. Crétins équilibrés sur le port et l’enclume Qui redoutent au coin de la Rue Le feu tremblant des lumignons et la soupe Incertaine.
Noirceurs éblouies du fin fond des plats fonds Moulures arachnéennes pour soutenir le ciel Comme la rue est belle et le toit incommode ! Paravent imparable et pourtant contre-vents Qui triomphent aux fenêtres Encadrant les demi-faiseurs. Trépidant ennui du confort attablé ! Crépitement du sourd au monde épouvanté, Impavides loueurs de libertés de paille Propriétaires éteints par le gouffre Du plomb Qui pèse sur les ailes, Et les moignons de membres. Sacrilège puant au tombeau des cascades Rivières ahuries au confort des sommets Broutilles en commodes Bibelots en buffets Brodequins désuets Par l’étriquement Géométrique Des soufres de la forge.