Les chefs d’œuvre s’imposent quand perce la montagne Au-dessus des nuages qui moissonnent l’azur. Le paysage est force, sente d’accès au pur Alors que se déchirent les passés que l’on rogne.
Echarpe moutonneuse à l’orée des merveilles, Moelleuse volupté des astres envolés Il faut jouer très fort les concerti d’été – Catapulter les nuits enhardies de soleils…
Le cœur est un jardin verdoyant de grisailles Qui file vers le nord, a tôt fait de sécher Quand l’assèchent de dos les poisons, la mitraille, Les coups et les couteaux qu’on lui dit de lécher.
Mais il lui faut dire non, et il lui faut dire vrai, Il sait qu’il faut semer s’il veut être arrosé. Au jardin des Espoirs, au parc des Années Personne n’ose laisser quiconque est jardinier.
Sans craindre des saisons l’étrange cathédrale Solennelle et bruissante à la nef éperdue, C’est de légèreté tragiquement vêtu Que le bêcheur des âmes allume le fanal.
Crépitante musique aux cordes distendues, Violon désaccordé écrasé par les plaines, Il ne faut pas cesser quoique du sort fourbus D’accompagner l’archet des plaintes dans nos veines.