Le doux soleil de septembre Sa couleur ocre Je sens l’odeur de la feuille qui se sèche Un émiettement, un froissement Le long des tilleuls encore chauds Je pose mes pas errants Le long de ces grèves, Je vais le pas traînant En pensant au cuivre de tes cheveux roux Que le soleil réveille dans son dernier souffle Et cette longue brise de la plaine Soufflant léger sur mes joues Dans un bruissement soupir Me fait penser que je dois rentrer