Dans le coeur de la ville un gars marche, Seul les yeux cloués aux pavés, Ne sachant que faire de ses dix doigts Ni de l'amour qu'il pourrait donner Discrètement, intérieurement il pleure.
Mais dans nos rues pourquoi prêter attention A un être sans prétentions Pour qui la plus grande des souffrance Est l'incompréhension.
Il pense, il marche en évitant les regards S'éloignant des chemins éclairés Il fuit ses peurs, il court jusqu'au soir Incapable de les distancées, il s' essouffle, usé. Et se perd dans la noirceur de ses idées.
Il court mais aspiré par un trou noir, Comme la lumière il en devient prisonnier, Prisonnier de son corps, de lui même, Il voudrait s'évader par delà les nuages Tel une âme légère et scintillante.
Mais dans nos rues comment prêter attention A un être sans prétention Pour qui la plus grande des souffrance Est l'incompréhension.
Pour sur il y a des choses bien plus graves dans nos rues, D'autres gars dorment sur ces mêmes pavés, Des guerres éclatent dans d'autres rues de ce monde, C'est pesant, quand soudain...il l'aperçoit, L'espoir de s'évader de cette gravité oppressante.
Il s'élève, et ressent la douce lumière du bonheur, Il survole les plus haut sommets de ses tourments, Il plonge jusqu'aux racines de ses peurs, Plus de doutes, plus d'apriori,il le sent, Il se libère de ses chaines pour vivre.