Perdu le nord
Ton fleuve comme maître, tes mains comme Tora,
Je n'ai été plus libre qu'enserré dans tes bras.
Laisser souffler les vents, tout autour de moi,
Tant que la corde vibre, ne regarde pas en bas !
(Même...)
Si tu as mis l'amour entre parenthèses,
Et nous a poussé du haut de la falaise,
Quelle est ma couleur aujourd'hui, ...
...dans le creux de tes nuits ?
Quelle est ta douleur aujourd'hui, ...
...dans le froid de ton lit ?
Tu sais, j'ai bu ma bile et mangé ma colère,
Pleuré les souvenirs et hurlé les prières :
Protégé les enfants des éclats de chocolat amer,
Cherché le salut bien au delà des frontières
(Et...)
Je ne veux plus ronger le frein, retenir le malaise,
Accepter le destin des amours mauvaises,
(Alors...)
Je veux lire dans tes yeux, la lumière revenue,
Je t'aime malgré toi, si tu ne le sais plus.
Que serai-je demain, sans amour sous mes pas,
Que serons-nous demain si nous en restons là,
Je suis pauvre à présent, sans boussole et sans loi,
Si j'ai perdu le nord, c'est que mon or c'était toi...
Tu sais que j'ai encore la foi,
Et si tu as besoin de moi,
Fais-moi un signe, je suis là,
Fais-moi un signe, je suis las !
(Lyon, 2007)