Déjà vingt ans que je te connais ma Lucile, Ton esprit est plus fin que la belle Sibylle, Et ton visage est plus beau que celui d’Ondine, Quel bonheur est le mien de t’avoir pour cousine !
Tes cheveux ont la lueur du soleil, Et tes yeux bleus la couleur d’un beau ciel.
Quand je songe à toi ma Lucile, Je revois tes yeux bleus si purs, Eclairs scintillant dans l’azur, D’un beau ciel étoilé de cils.
Puis j’entrevois tes longs cheveux, Déverser leur flots onduleux ; Je revois toujours tes beaux yeux, Eclairs du feu brillant des cieux.
Tu es attentionnée, si douce et si gentille, Tu comptes plus que tout, bien plus que ma famille ; Tu es pour moi cette sœur que je n’avais pas, Qui me tiendrait la main et me prendrait le bras. Oui je t’aime, mais lorsque je sonde mon cœur ; Je réalise que tu es plus qu’une sœur.
Je veux te dire ma Lucile : Tu es plus fine que Sibylle Et tu es plus belle qu’Ondine ; Merci de t’avoir pour cousine.