Ô reine de mon cœur, qui régnais en ce lieu, Amie, pourquoi faut-il ainsi nous dire adieu ? Quand Dieu nous unissait et que tout commençait ; Notre amitié naissait, mon amour finissait.
Ô reine de l’amour, qui règnes sur mon cœur, Pourquoi faut-il ainsi m’infliger ta rancœur ? Je t’ai aimée, haïe et je t’ai pardonnée, Mon affection pour toi n’était pas contrastée.
Sans toi mon cœur est vide et mon âme se vide, La Terre est désertique et le Soleil aride, Mon cœur est déserté, mon âme dévastée.
Je désirais l’amour que tu m’as refusé, Ou alors l’amitié que je t’avais donnée. Je t’implore à genoux, reçois cette amitié.
Comment ne pas souhaiter l’amitié regrettée, Et pourquoi refuser un souhait partagé ? Nous pouvions être amis, amis faute de mieux, Tous les deux mais adieu, si c’est ce que tu veux.