Aurore de mes jours
Je me souviens de ce jour merveilleux,
Je goûtais mon bonheur, j’étais heureux,
Ou du moins je n’étais plus malheureux,
Car enfin elle m’avait répondu,
Avant que l’aurore ne fût venue.
Elle était jeune et belle et se nommait Aurore ;
Je l’aimais, je l’aime et je l’aimerai encore.
Etoile de mes nuits, aurore de mes jours ;
Tu l’étais maintenant, tu le seras toujours.
Je ne songeais qu'à elle, éphémère hirondelle,
Ah comme elle était belle, une vraie demoiselle !
Tout chez elle était beau, je ne désirais qu'elle,
Elle avait tout pour elle et Dieu qu'elle était belle !
On aurait dit que la ville était sienne,
Qu’elle était belle, une vraie parisienne !
Tout chez elle était fin, ses longs cheveux bruns,
Ses petites mains, ses petits yeux fins.
Tu es pour moi l’aurore de mes jours,
Et le crépuscule de mes amours.
Aurore dans la nuit, crépuscule du jour,
Une grande beauté pour un plus grand amour !
Ma belle aurore, oui c’est toi que j’adore,
Car ta beauté n’a rien d’un météore,
Qui s'en irait quand paraîtrait l'aurore ;
Elle brillait mais elle brille encore,
Quand reparaît le Soleil de l'aurore !
Dès aujourd'hui et pour toujours,
Tu es le Soleil de mes jours,
Qui reparaît quand vient l'aurore,
Et l’horizon de mes amours,
Pour tout le reste de mes jours,
Mais tu ne le sais pas encore.
Étoile dans la nuit, aurore du jour,
Tu étais pour moi l'horizon de l'amour ;
Étoile de mes nuits, aurore de mes jours,
Celui-ci, à jamais, et demain, pour toujours.
Sans toi je n’ai jamais vécu,
Et quand bien même l’aurais-je voulu,
Tu es celle que je n’attendais plus,
Pourquoi ne me réponds-tu plus ?
Je t’en prie réponds-moi,
Car j’ai besoin de toi.
Pendant que l’un attend,
C’est l’autre qui s’éprend.
Je ne voulais que toi,
Laisse moi t'aider,
Je te voudrais à moi,
Laisse-moi t’aimer,
Car j’ai besoin de toi.
Oui, de toi je m’éprends,
Pars et Viens ! Je t'attends.
