Pourquoi faut-il, ma tendre amie, Que ton corps soit ainsi flétri, Vaincu par une maladie ? J’implorais la Vierge Marie Pour qu’enfin ce mal fût guéri ; J’ai prié et supplié Dieu, Que ce ne fût pas un adieu. Parce que je t'aimais toujours, Je pensais à toi tous les jours. Ta chair était martyrisée, C’est alors que tu fus sauvée. Qui sait par quel divin mystère, Dieu répondit à ma prière ; Le miracle se produisit, Oui c’est ainsi qu’il te guérit. Et je n’ai plus aucun désir, Si ce n’est celui de mourir.