Après mes errances, J’ai mis la clé sous la porte. Je suis parti, sans conviction trop forte ; Si j’en reviens que le Diable m’emporte, Et qu’il me détrousse, en quelque sorte ; Je ne pourrai fuir avec mes jambes tortes. Mais, je ferai bien du porte à porte Pour qu’une âme charitable me réconforte Et me fasse trouver La Sublime Porte, Du Paradis, en quelque sorte. Pour le voyageur que je suis, sans escorte, Et pour le salut de mon âme, je vous exhorte A me conduire assurément vers La Mer Morte. Dieu m’attend-il, Lui, sur le pas de sa Porte ?