Les nuits blanches de Lune sont brèves. La moiteur enivrée de leurs doux rêves Et de leurs amours tourmentées Les a-elle sublimement contentés ?
Aux vapeurs de l’été
Le temps comme dans un rêve s’écoule. Les deux jeunes tourtereaux roucoulent ; Ils ont ressenti toute la volupté De leurs corps enlacés aux cambrures sculptées.
Aux vapeurs de l’été
Trop courtes les nuits blanches s’achèvent. Les jours se lèvent, font la relève ; Les amants sont pourtant fatigués De s’être toute la nuit épris et conjugués.
Aux vapeurs de l’été
Les siestes réparatrices sont lascives. La canicule solaire lance ses offensives Et les corps enlacés, aux jolis courbes sculptées, Rêvent à présent de nuits noires et de volupté.
Aux froideurs de l’hiver, Le poète écrit ces vers Pour vous faire deviner Ce que vous savez imaginer.