Corsica, Ta terre baigne en Méditerranée. Homère me dît: "terra naît Là où les flots bleus meurent, Là où les veuves pleurent". Ô mer,Télémaque connût-il Corsica?
Ô mer,ta beauté C'est ton Ile de Beauté. Corsica est un grain de beauté au Soleil. Tes flots d'or et d'argent ne sont pas des silences. Crois-moi, malgré mes insolences, Ma parole est d'or,pas d'argent,ni vermeil.
Attentive,mon oreille Ecoute les ressacs,les cadences et les gestes Des flux et des reflux convergents. Nonpareilles, Les longues vagues blanches Bercent heureusement mes languissantes siestes Qui ne perturbent plus mes très courtes nuits blanches.
Ô mer,ta force A ciselé les rivages rocheux Des hauts promontoires herbeux qui bombent le torse. Tu façonnes, en cadence et en creux Une multitude d'anses, refuges des sacs barbares Et des corsaires qui barrent.
Ô mer ta chanson Qu'on rêve voir danser le long des golfes clairs N'est jamais plus silence; Tes paroles d'argent sont très claires. Même, les abeilles et le grand aigle diligents Ne troublent plus mes paisibles somnolences.
Corsica,oui! Guernica,non! Vifs argents,le bruit de leurs ailes sont chansons. Ô mer si ta beauté est d'or, Paroles et chants des sirènes sont d'argent. Corsica, il est temps, à présent c'est urgent Liberté et parole valent de l'or.