Sous ce beau marbre noir, je suis là, devant toi; Vois-tu, simple mortel qui est là, devant moi, Cette belle pierre polie est, à présent, mon toit. Je te le dit, comme ça, sans trouble ni émoi.
Puis-je solliciter,toi qui est plein de vie, Que tu fasses silence, pour faire plaisir au mort Qui a, encore hélas, pour se bercer, envie D'écouter l'alouette qui grisolle, là, dehors.
Merci, vivant, merci! Un jour, vivant, un jour Quand ce sera ton tour, Mort, tu diras, merci
A un passant qui passe, Lui qui un jour trépasse D'avoir eu plein d'envies Tout au long de sa vie.