Il courait ce matin sur la lande Et cherchait tout heureux le lapin rose, Avec sa poudre de perlimpinpin…
Notre Sire Renard de la Lande Se promenait tout serein La queue gonflée, les joues roses, Et, ne trouvant là aucun lapin, Chantait ce joyeux refrain :
« Au clair de la Lune, M’est venue l’idée, Que chacun, chacune Puisse imaginer : Je vais toutes les nuits Chasser au poulailler, Tout y est bon à prendre, Vous n’aurez pas d’ennuis… …Avec le volailler. »
Chanson « classe » à apprendre :
« Animaux, mes amis, Et même mes ennemis, Je vous promets, c’est sûr, Une part du butin bien mûre… Elisez-moi, je saurais vous défendre, Le coq de basse-cour est à prendre. »
Ce que ne pouvait imaginer, oh! peu cher, Sire Renard de la Lande, C’est que « La chanson de Renard » Est aussi creuse qu’un Gruyère Lorsqu’on arrive bien en retard A promettre de maigres offrandes.
Il n’est pas nécessaire d’avoir un fromager Lorsqu’on désire vouloir manger ; Les trous dans le fromage ne nourrissent Pas son monde. Pour séduire la gente moribonde Ne promettez pas non plus, de la saucisse, Aux quatre coins du Monde.
Verdun sur Garonne le 4 janvier 2012 (version 2012)