Tombe la pluie… plic et ploc… plic et ploc… Je longe les vieux murs de ma rue Tout en soulevant le bas de mon froc. Je suis essoufflé d’avoir couru ; Je saute par-dessus les flaques ; Après mon parapluie, je m’agrippe. Tombe la pluie… flic et flac… flic et flac… Tombe la pluie tap et tip… tip… tip… Tombe la pluie en fines gouttelettes ; La gargouille coule par sa margoulette. Plic et ploc… plic et ploc… Et, du coup, Flic et flac… flic et flac… dans mon cou. Je suis mouillé jusqu’au nombril Par la pluie du Printemps d’Avril