Les hirondelles, à la migration, lorsque arrive l’automne, Nous offrent, une symphonie unique et magique De petits cris chuintants, sur les fils électriques ; Elles ressemblent à une portée de notes qu’elles festonnent Ventres blancs et dos noirs ou petits becs en croches. Elles sont, toutes attentives, l’heure du départ approche.
Il faut vite se repaître de tous insectes en vol ; C’est bientôt, dans un instant, que la compagnie s’envole. A tire d’ailes, sans aucun repos, les vieilles Avec leurs petites hirondelles appareillent. Cap au Sud, toujours et toujours et toujours cap au sud Qu’il vente, qu’il pleuve, elles suivent la longitude.