En Afrique, au Sahara, l'Ahaggar, l'Atakor Dominé par le Mont Tahat ; Tamamrasset et plus loin le Plateau de l'Assekrem Vus de l'Hermitage du Père Charles de Foucault. Un chrétien ! Au rythme régulier de la méharée, Les targuis avancent lentement,tenant leurs méhara ; Le litham protège leur visage des blessures Des vents de sable. Les touaregs font la route du sel, C'est vital ! Les paysages défilent eux aussi lentement, ciel bleu pur, Dunes vallonnées rousses à perte de vue, comme un océan ; L'Ahaggar est un des plus merveilleux massif volcanique. Là-bas dans le fond du canyon un minuscule oasis, Plutôt un puits ! Comme tant et tant d'autres points d'eau Qui échelonnent les haltes des caravanes. Le puits est de suite cerné et les méhara blatèrent ; Le targui qui donne les ordres est le chef de la méharée. Les hommes obéissent. L'eau est tirée à seaux à la force des bras vigoureux ; Les méhara boivent en premier à s'assiettée Les targuis se rafraîchissent après avoir entravé D'un lien les pattes avant des bêtes qui vont pâturer. C'est vital ! Les abris de toiles, pour la nuit, sont tendus ; Le thé et la galette sont servis et les palabres nocturnes S'écoutent...Le silence reposant du désert s'installe. Quelques rires en éclats, puis le dernière prière... Allah ! Akbar !