Un Chêne majestueux, au beau milieu d’un pré, Hautain, la tête altière, toujours près des nuages, Montre sa force au vent comme un mât de beaupré ; Il étale sa ramure pour faire de l’ombrage.
La solidité du Chêne signe de majesté.
Un Saule pleureur, non loin de là, près du ruisseau, Mélancolique, rêve de ses origines chinoises ; Il préfère la douceur du vent des bords de l’eau, Pour que les fines branches, sa ramure, s’entrecroisent.
La beauté du Saule pleureur signe de volupté.
Un Soleil de plomb pousse le troupeau, sous l’ombrage Du Chêne, après avoir pâturé les herbages. Et, près de l’eau, la basse branche du Saule pleureur Sert de perchoir pour le guet du martin-pécheur.
Ils sont des ombres chinoises de l’âme du poète Lorsqu’une nuit d’août vient souffler la tempête.