Je suis là, somnolent sous le pin parasol ; Les yeux mi-clos, je promène mon regard Dans tous les recoins de la jolie rocaille Où la verte roche serpentine se réchauffe au soleil.
Un lézard paresseux, immobile, yeux mi-clos, Aperçoit, au milieu des tendres feuillages, Un insecte étourdit qui se traine lentement ; Le reptile détend ses muscles comme des ressorts, Bondit et happe l’insecte en plein vol.
Mais alors…
Un émouchet avide saisit le lézard dans ses serres ; L’insecte captif se libère de la mâchoire béante du lézard.
Le vol presque silencieux du rapace a écourté ma sieste.