Il n’a jamais demandé à quitter sa Camargue, Le noir taureau camarguais. Il vivait, dans les grands espaces aux vents salés, Avec tous les autres taureaux noirs de Camargue, Toujours sous l’œil perçant de leurs fiers gardians.
Il n’a jamais demandé à être jeté dans une bétaillère, Le noir taureau camarguais. Il vivait au milieu des manades, des genêts, des bruyères, Avec tous les blancs chevaux de Camargue, Toujours sous le regard ardent des très fiers gardians.
Il n’a jamais demandé à être poussé au milieu de l’arène, Le noir taureau camarguais. Pour son dernier jour, il y rentre, excité par la foule, Pour affronter les esquives harcelantes des deux picadors, Et, toujours sous les olé ! olé ! de la foule en délire.
Il n’a jamais demandé à être épuisé par les picadors, Le noirs taureau camarguais. Il va trouver une mort atroce, dans ce lugubre décor, Après avoir souffert, transpercé par les banderilles Et l’estocade mortelle de l’arme fatale du matador
Olé ! Olé ! Olé ! Ho ! Les …sales spectacles ! Ho ! Les…sales ivresses ! Ho ! Les…sales corridas ! Oh ! Les Taureaux sont aussi des …à Nîmes…Oh ! Festivalier prends aussi Gard(e) à toi.
Olé ! Olé ! Olé ! Valeureux festivalier Descends dans l’arène à la place du taureau Affrontes bien en face picadors banderilleros Et si tu as des c…ornes fais face au matador Olé ! Olé ! Olé ! Verdun sur Garonne le 21 septembre 2012