Il était une fois un ver versatile, En plein hiver, qui s’évertuait, Quoique vermoulu, à aller à Versailles Par une route verglacée, Pour assister à un vernissage. Il avait failli être verbalisé Par un véritable agent, Caché au milieu de la verdure ; Heureusement, qu’il n’avait consommé que du verjus, Et, une délicieuse tisane de verveine Qui ne pouvaient jamais lui donner le vertige. Il se tenait bien verticalement Tout comme un homo sapiens vertébré.
Alors le véritable mollusque s’évertua à dire… - Si je bois un verre à moitié plein Ou un verre à moitié vide Que dois-je faire ? dit-il verbalement. Et pour que sa verve soit véridique il ajouta… - Mais ne versons pas dans l’excès Mais plutôt dans un petit verre.
A présent, je vais vous dire la vérité… Notre ver n’était plus qu’un vermisseau Vermillon de colère, puis vert de peur, Car il venait de se faire renverser au feu vert. L’agent qui l’avait verrouillé était une vermine Il avait le nez vérolé et sa conversation verbeuse Donnait l’impression de réciter des vers ; Sa verve faisait penser à celle d’un versificateur.
Voici le verdict et la morale « La vérité si je mens » Un ver devant un verre c’est un rev… en verlan… Mais, notre vertueux ver n’a pu aller vers Versailles.