Pour la vénerie ils ont le cœur qui bat ; Pour eux, c’est ce qu’il y a de plus beau. Chacun adore sa femme, chacun aime ses enfants. Mais, tous adorent, en plus, la chasse à courre.
Dès l’aube, ils sellent tous leurs chevaux et y courent ; Et n’oublient pas d’emmener leurs plus nobles cabots. Ils écoutent le silence de la forêt et leur cœur qui bat. Un cerf, dans l’herbe humide, glisse sur ses sabots ; Le cor de chasse sonne l’hallali comme un vieil olifant. Les chasseurs lâchent les chiens, font cesser leurs ébats.
Pourtant, en chacun d'eux le cœur bat Pour tout ce qui est beau ; Chacun adore sa femme, chacun aime ses enfants. Mais, tous adore, en plus, la chasse à courre.