Malheureux, j'ai beau me presser le citron, Je suis, à présent, en plein carême ; Je n'ai plus de jus pour écrire un poème ; J'ai, à présent, l'énergie d'un poltron.
Je ne sais où est partie ma muse ; Me serait-elle infidèle pour un autre poète? Il faudrait que je la surprenne en cachette Pour savoir avec qui ma fidèle s'amuse.
Reviens, ma muse, je saurai te pardonner. Je sais que toi aussi as besoin de vacances Pour te ressourcer. C'est grâce à tes errances Que je peux rendre beau ce que tu m'as donné.