Il me revient en mémoire Un hêtre solitaire et tortillard. Un arbre aux formes bizarres Qui m'apparut dans le brouillard.
Élevé au secret d'une abbaye Nommé gardien des Faux de Verzy. Ses dernières feuilles vibrantes avant la nuit. Ses branches qui disaient non, Ses branches qui disaient oui.
Il s'agitait laissant ce message En sémaphores signaux de vie, À tout les enfants de passage Qui au fond de nous ont ressurgi.
Que vous soyez sages ou petits Tordu ou tout droit comme un i. Parlez vrai ou parlez faux, Mais, jamais aux êtres ne soyez soumis.