Approchant d’un soupir la rive de ma peur portée par la brume lente dans sa langueur, en fin d'automne dans cette forêt profonde du silence surgit l'homme passeur des mondes.
Voyez-vous ces lueurs chatoiements d'autres rives ? Je partirai sans heurt, estompé en dérive.
Alors s'avancera cette barque sur l'onde remous disséminés fines paillettes d'or. Délaissant ainsi tous les grondements du monde, serein je passerai le Styx sans un remord.