Avec les rimes de "L'AGE D'OR DE L'AVENIR" D'Alfred de VIGNY
Nous allons tels des fous, des déments, des débiles. Trop pressés de courir au milieu de splendeurs. Levons un peu les yeux : les nuages mobiles Décorent notre ciel de milliers de couleurs, De formes animées et de lumières pures… Et le vent sculpte aussi parfois quelques figures Mais qui donc est l’artiste auteur de ces grandeurs ?
Ces colossaux vitraux seraient de Dieu lui-même Disent les religieux, mêlant foi et raison. Pour ma part, sans vouloir tomber dans le blasphème, Je persiste à chercher, contemplant l’horizon, Mon esprit divaguant, le doute me dévore. Et plus je réfléchis, plus croît ce que j’ignore... Finirais-je à l’asile, ou ce genre de maisons ?