La nuit a enrobé mes rêves de magie et d’espoir De fantasme et de joie Et le jour a dérobé mes rêves En pleine lumière Et sous l’œil incrédule de mes fées impuissantes Le jour a dérobé mes rêves
Je n’aime plus le jour
Le jour m’a offert de la vérité Et pris mes fantasmes Et m’a privé de mes espoirs Le jour noie de lumière mes joies secrètes Et mes passions sourdes Le jour n’aime pas la pénombre Et c’est dans la pénombre que je livre à la nuit mes secrets Apaisante pénombre propice au rêve Propice à la vie Propice à la vie rêvée Et c’est dans la lumière du jour que la peur de la mort Vient assaillir mes espoir et mes rêves Tuer en moi toute poésie Et faire de moi Un homme comme les autres Un mortel semblable à ses semblables