Ayant lu la Cigale et la Fourmi De Jean de La Fontaine La mouche fut vexée, et son ami Eut franchement la haine ! Je vous parle bien sûr, du vermisseau. « Quelle mauvaise fable, Tout juste bonne pour le caniveau L’auteur, cet incapable, Nous y rend ridicules, tout à fait Nous sommes nourriture, Ni plus ni moins, comme s’il distinguait Parmi les créatures Celles qui méritent son attention Et d’autres, les indignes, Qu’il exclut, sans la moindre précaution, De l’honneur, dans ses lignes. Mais, nous aussi, avons droit au respect, Nom d’un petit bonhomme ! » Pestaient-ils en chœur. Pour dire vrai, Je pense un peu tout comme ! Mais voilà que dans le temps d’un éclair Sur nos deux fiers rebelles, Le sort, qui est trop souvent bien amer, S’acharna de plus belle : Un crapaud prit la mouche et la goba Dans la même seconde Un piaf vit le ver et le picora. C’est dans l’ordre du monde…
Et la moralité de ce récit ? Chers amis et amies, S’il me faut vraiment vous l’écrire ici, C’est la loi de la vie !