Chacune de ces femmes que j’ai enlacées M’a séduit par le nez, son parfum, son odeur Bien plus que la beauté. J’aime cette tiédeur Que dégage la peau, une fois caressée.
Chaque femme qui est entre mes bras passée Et s’est laissé par moi humer en profondeur A apprécié ma fièvre et aimé mon ardeur A coller sur sa peau mes narines pressées.
Ces humeurs sécrétées ont un parfum de rêve ; Je m’en enivrerais sans repos et sans trêve. L'exsudation des femmes fait vibrer mon cœur.
Cette passion, je sais, peu sembler « pas très claire » Et provoquer les plaisanteries des moqueurs Qui ont, eux, de l’amour, une vue bien scolaire !