Il y a les heures de face Et les heures de profil Celles qui sentent le printemps Ou l’hiver Et celles au goût d’orange amère Et de cacao Celles qui indiquent le nord Celles auxquelles on pense fatigué Et celles qu’on ne regrette jamais
Il y a les heures de derrière Et les heures d’à-côté Qui brillent dans la pénombre Qui crissent comme la neige Et celles qui nouent la gorge Celles qui rappellent l’enfance Et l’école Et celles qui donnent faim
Et Il y a les heures d’au-dessus Quand je te serre dans mes bras Et quand tu m’embrasses