Les jours se succèdent à une cadence prévisible Les jours se suivent Et se ressemblent Un peu trop
Les jours sont de petits farceurs Dissimulateurs et facétieux Ou de vilains menteurs
à part dimanche peut-être Leurs noms se ressemblent et se confondent Et leurs numéros Ne sont qu’illusions
Jeudi douze Mardi quinze Lundi vingt-sept
Quant aux mois Illusions fariboles et calembredaines
En avril fais ce qu’il te plait Et en juin aussi Et en octobre
La vie est si courte
Et grêle en février, valise égarée
Et à la Saint Julien, ne prends pas le train Et à la Saint Arthur, ne prends pas la voiture Sauf s’il a plu La veille de la dernière pleine lune Tombée un jour impair Auquel cas tout ceci n’a pas de sens