On t’aurait dite à l’amour consacrée, Car la nature à ta beauté pourvoit ; Ce que tout homme et toute femme agrée, Ce qu’elle donne à voir, chacun le voit.
De loin, du seul regard, je te suivais, Mais ne dit-on pas ‘‘je m’accroche aux branches’’ ? Et quand tu vins m’attraper par la manche Pour t’adonner avec moi aux méfaits De l’Amour au cours de longues nuits blanches, Et sans me faire prier, je l’ai fait !
Nous fîmes de l’amour un doux profit, Car ne cessant que pour nulle autre chose Que manger : poissons, pâtés et confits, Et boire un succulent alcool de rose.