Il y aura toujours Je le sais Une dune, un bosquet, un toit de maison Pour empêcher mon œil d'atteindre l'horizon
Si je regarde au loin Tout droit vers l'infini, Je ne verrai pas plus Que dans ma cave aveugle à l'abri, calfeutré La tête dans un sac Et le courant coupé
Sur ce que recèle le plus profond de la nuit Chacun à un avis Mais la réalité du bout de l'univers, Nul n'en connaît le mystère
Dans le fatras de mots de tout ce que j’ai lu Il faudra que j'attende Pour en savoir le vrai Le dernier de mes jours