Ne parlons plus de rien, ne parlons que de nous ; Que le son de ta voix, cette douce musique Qui m’enjôlait déjà quand nous nous disions « vous » Me berce de nouveau, tendre et mélancolique.
Je me souviens, ému, de nos rendez-vous doux, Nous aimions nous cacher dans ce théâtre antique, Nous le trouvions discret, romantique et pudique, Et surtout à l’abri du regard des jaloux.
Ce qu’a duré l’amour, sans fracas ni dommage Je l’ai lu chaque jour, au gré de ton visage. J’ai appris avec toi ce que veut dire « aimer ».