Avec les rimes de "DÉBOUCLEZ-LES, VOS LONGS CHEVEUX" De Jules BARBEY D'AUREVILLY
Une robe blanche brodée de soie, Un cérémonial d’échange d’anneaux, Un sanctuaire où s’entendent et se voient Des vœux portés par les chants les plus beaux, Des toilettes à nulle autre pareilles, Des tas de fleurs des balcons retombant Jusqu’au sol, et, pour charmer les oreilles, Le son de violons et de voix d’enfants Que l’ingénuité n’a pas quittée Comme quand l’estime et l’amour s’en vont, Pour laisser toute espérance attristée. Vous vous voyez, allant, l’espoir au front, Moi aussi, plutôt, je vous imagine Remplies d’espoir, l’amour plein la poitrine Marchant droit vers de nouveaux souvenirs !
A cette idée, je ressens quelque chose Je vous revois, telles que vous étiez ; Avancez, mes enfants, je me repose… Un papa a parfois les yeux mouillés.