Avec les rimes de "CHANSONS ROUMAINES" D'Hélène VACARESCO
Nous avions l’humeur printanière, Juste à côté de la rivière S’étendait un grand champ de fleurs… C’est là, amour, que je t'ai prise ! Tu avais ouvert ta chemise, Et je sentais battre ton cœur.
C’est là que je vis ta peau blanche Mal masquée par l’ombre des branches D’une verte haie de pommiers. Mes baisers tombaient tels la grêle. Tu mis à mon cou tes bras frêles Me faisant de toi un collier.
J’aimerai toujours la prairie Où, la seule fois de ma vie, J’ai adoré le mois de mai. Pourquoi n’est-ce jamais le même ? Depuis, plus personne ne m’aime, Et je n’ai plus jamais aimé.