Elle avance à grand pas sur la scène. De ces petits rats en petits pas, elle tremble. De ces répétitions en fontaine plus amples Par ce matin de brume, elle est sereine.
Ralentie par ce craquement, à peine Feutrée, elle est au cœur de cette grâce. Voilée, elle ne trébuche de sa place Qu’avec trop de fatigue sur la scène.
Parfois de sa place dans le costume Fustigeant le réel, maîtrisant la fatigue. Elle est frêle, jeune, abîmée par la coutume. Elle s’en va parce que trop usée de cette parure.
Son aspect si fragile, par la veine de douceur. Précise, par vague accentuée, elle reflète Les accents de vie, ses peines de cœur. Il faut l’approcher pour qu’on ne la regrette.