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Francis PRODEL

La réalité.

Le banc était froid et pas assez grand.
J’existe par la parole et un peu de connaissance.
Quand la réalité nous assiège et menace.
Notre propre vision a semé le doute d’un instant.

À chaque pas, elle se défile sous nos pieds.
À rêver à l’irréalité, pour une belle prise de distance.
Avec les contraintes du savoir, à courir une romance.
Le temps sans action n’a pas de prise sur l’existence.

Ne pas être dans l’ignorance de ces capacités.
Ce n’est pas une illusion, j’écris, j’ai mes cognitions.
L’émotion peut altérer les actes et se précipiter.
Comme l’instant déjà vécu, ou l’endroit déjà visité.

À aucun moment, j’idéalise certaines de mes solutions.
Elles ne sont pas le fruit d’une perception imaginaire.
Elle décrit une situation de l’expérience par la conception.
Aucune ébauche n’est possible sauf celui qui la pense.