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Francis PRODEL

Le confort.

Ils sont tous sortis aujourd'hui.
Dans la rue,ils se perdent,du bruit.
Leur silence assourdissant, ils se taisent.
Pourtant, autour d'eux, se placent les braises.

Plus de trajet, pas d'autres solutions.
Plus d'atomes, plus de charbons, plus d'ions.
Leur confort s'amenuise, se délite, se perd.
Ils décident seuls de la tragédie, de l'ère.

Comme si leur confort fait de résultats bien pauvre.
Ils s'arrachent leur dernier denier, d'une hauteur.
De leurs nefs, ils se croient solubles, sans ardeur.
D'échapper à l'effort, à bras-le-corps de prendre.

Par l'échange, la proposition nouvelle, de rendre.
La solution heureuse, faute de rendre une pâle copie.
De la naissance, d'une idée neuve, créée, c'est comprendre.
Détruire, porter atteinte à la civilité, c'est reprendre.

À croire que le jour, s'éternisera, pour nous laisser.
Cet instant-là, point de sourire, elle nous laissera.
Tombée, les éléments se déchaîneront, elle se blessera.
Tellement, d'une plaie béante, de l'avoir lassé.

Pas de surprise, un seul point de rencontre.
La matière étendue, faute de soins, de travail.
Aucune écoute, surtout pas de face-à-face.
D'un vol assuré,les rapaces rentrent au bercail.