La foule amassée est heureuse Brandissant leurs drapeaux larvés. De leurs travers, de leur soif peureuse Des lendemains qui déchantent, et lavées
De leurs ambitions, regardant le maître Du perchoir, chassant le pouvoir à naitre Éclatant de vérité, de cette poire si usée Hurlant et agitant le verbe bien pensé.
Jusqu’à frémir la foule, de gestes malheureux Ils n’avaient pas de peines, ni beaucoup de rides Mais de l’espoir, par le discours jusqu’à plus faim Du facile, du grossier, presque de l’heureux.
Arrêter l’invérifiable, l’inusable complexité Veillez, veillez ; vous les discrets, les penseurs Leur silence est complice, le doigt vers les censeurs Oyez, oyez, du tambour au clairon puis à l’erreur.