La certitude est la paresse du raisonnable. Le doute est la sagesse de la raison. Les sens sont trompeurs, ils acquiescent. Nul doute ! Il ne verra plus de saison.
Nul doute ! Monté le à l’échafaud. Ils acquiescent, l’instant est prometteur. Ils ne savent rien, ils ont de l’ardeur. Alors les sceptiques avancent avec leurs écriteaux.
Eux aussi, ils ne savent rien, un peu plus de sagesse. En cause l’immédiateté du temps et de la paresse. Le temps est décideur, le savoir souvent directeur. Si point d’erreur, les sens sont parfois trompeurs.
La perception, c’est aussi l’expérience des autres. L’incertitude est la destructrice de la passion. Alors l’exigence pour soi, et pour les soins d’autrui. Est nécessaire pour qu’il n’y ai plus aucun doute.
