Je ne me souviens pas moi-même La perte de mon corps à l’extrême Je me sens inondé d’une profondeur L’ange de l’écrit pénètre en douceur Je vis la séparation de mon âme et de mon être Je cède ma place et ma chair à ce petit être Je me sens étrangement bien Je ne m’occupe plus de rien Je ne sens plus ce corps Est-ce ça la mort ? Le souffle du romantisme est venu vers moi Le plaisir d’aimer, de sourire et retrouver la joie Je n’ai pas peur de la vie, je me sens léger Je flotte dans les airs, le cœur aéré Mes pensées les plus sombres sont dissipées Merci à toi mon petit ange aimé Tu n’es en moi que de passage Mais chaque fois je suis sur un nuage Toujours un hôte, tu trouveras dans mon corps Et l’encre pour ta plume, dans mon cœur Tu retranscris ta vie dans mes écrits Et tes envies dans mes récits Grand merci à toi mon ange Reste en moi et mélange Nos âmes et nos vies Tes ailes sont devenues mes amies.