O toi l’ami Que de soucis Dans tes mots si jolis A ces bonheurs je palis Car le paradis C’est un inédit Comme l’amour aussi Qui vous défie Au bonheur assorti De jours pourris Quand rien n’est interdit Même le ciel promis Si je marche dans le vomi Car J’aime mes amis Mais pas mes ennemis Je ne leur dis Rien de maudit Je les respecte eux aussi Mais les aimer suffit Je suis leur proscrit Que voilà un défi D’être soumis A la Pensée bannie D’autre paradis Que celui Que je me bâtis Solitaire assouvi Au paradis de la terre d’ici
Je cherche le bonheur Loin de ces peurs Que m’infligent les sermonneurs Ils donnent des pâleurs A ma pensée aux heures Où mes yeux croisent leurs malheurs Est t’il un honneur Que d’aimer dans la frayeur O religion du bonheur Qu’il est loin ton coeur Ma terre est ma saveur Mais je pleure Ton Inquisition envers l’humain¤