Dans ma sage caverne Où au soir je m'enferme Dans une prolifique ferme Là où les mors germent D’une intention reine Pour partager des pensées sereines Mon esprit Tu m’entraînes Sur les chemins du poème Quelle belle vaine Ce sang dans mes veines Il étrenne Mon bon carême De mon humilité saine Quand seul au domaine Du bonheur extrême Mon regard se perd sur la plaine Pour apercevoir ces amis bohèmes Qui ne me laissent en peine En tous leurs écrits en chaîne Quand Ils vous prodiguaient saine Une jubilation sans gêne Dans ce noir dépourvu de dilemme Moi je rêvais débarrassé des haines Vers les demain de l’aubaine
Le temps rapace Sur la surface De mon audace Ronge la face De mon esprit en disgrâce Quand m'agace La seconde qui passe O vilaine race Des saisons inefficaces Le printemps repasse L'été s'efface L'automne me dépasse L'hiver se prélasse Joyeux d'être déjà en face De ma pensée qui se lassent De ne pouvoir arrêter sur place Ce temps qui nous terrasse Mais mes amis le dépassent Pour m’offrir à leur passe Leurs instants efficaces Quand ils m’offrent en masse Tous ces mots qui me délassent Alors Je ne suis pas las J'attends l’œuvre des as Ceux de la poésie qui me délasse Quand rêves à la nuit je cadenasse.