J’entends des profondeurs Les croyances serviles Qui se blessent malhabiles A pleurer dans leur limbe l’erreur
Humains au cœur d’humain Qui n’a besoin d’un Dieu Pour graver dans les cieux Sa grande bonté au matin
Toi-qui n’a peur de la fin Car tout début à sa finitude Tu sais que seule est cette certitude Ton pas ici bas n’a d’autre certain
L’humain restera un loup Qui dévore le plus faible Croque tous les emblèmes De ces sages, O ces pauvres fous!
Le rédempteur Dieu provocateur Ne peut-il soumettre cet humain A sa volonté d’un destin plus sain D’un monde sans faute d’humeur
Il sera : Notre paradis est notre belle terre Que notre intelligence a transformé Par le pouvoir de l’argent pestiféré Dont le religieux abuse et affaire
Au nom de ce dieu il engrange don Au nom de la pauvreté il soumet Notre esprit, cette âme boursouflée de regret Quand leur croire est vérité de son fond
Sans être Dieu, sans être devin d’or La science m’a instruit de ma mort De celle de toute nature sans remord Et l’histoire est une mort d’instant encor
Alors gardons espoir en notre humanité Vivons simple sans s’accrocher à un pouvoir Mais dans le partage de la vie sans histoire Où le bien ne peut être que solution appropriée
La morale se doit être distillée vers l’égalité Par une refonte du principe du vol méthodique Quand la richesse n’a plus d’intérêt véridique Si ce n’est injustement pauvreté narguer