O mes amis! J’ai retrouvé Ma vieille lampe sur le palier De mon esprit émoustillé Par la brillance de ses pensées Dont elle me fait don instantané Pour venir comploter Contre mon instabilité : Ce bonheur traumatisé Par l’amour désoeuvré Que je ne n’offre talentueux
De sa beauté elle luit Au firmament de mon réduit Elle me tend le bon fruit De sa passion qui me séduit Et mon esprit jouit Soulagé il en déduit Que rien n’est enfoui Dans le malaise fortuit Sage il ferme ma nuit Ouvre ma vie qu’il éblouit Au bruit d’une lampe bleuie Et mon corps à cet azur se fuit Vers l’amour de son paradis
Et ma lampe sur mes yeux Scintille de ses vœux Rester jusqu’à ces vieux : Ces ans sans jours pluvieux Que l’on ne compte miséricordieux Et que le bonheur soucieux Vous offre chaque jour radieux D’un greffon d’amour astucieux Pour enrichir votre sentiment oublieux Et Ma lampe à son demain des aïeux Rayonnera d’infini sur son amour ambitieux. CF