Mon bel enfant le monde tu cherchais Dans tes grands rêves passionnés Jamais tu ne t’étais imaginé Qu’il était prés de toi dans ta cité Les frontières ont perdus leurs papiers Et tes gestes sont des identités Les senteurs nous guident vers ces contrées Hume le Maroc et son boulfaf de mouton grillé L’Italie des macaronis de parmesan parsemé La Pologne et son flaki aux effluves de tripes braisées Le Portugal du caldo verde d’un chou vert réchauffé Le Sénégal délivrant l’arachide d’un plat de mafé Madagascar servant un thon au coco aromatisé L’Espagne dont la tortilla épand l’oignon du toupet O mon enfant qu’il doux ce pays des diversités Promène toi y, étranger de ta saine pensée Regarde en ces paysages : Gens à ton us inaccoutumés Emplis-toi les yeux de toutes ces beautés, trésors inespérés
Aux bas de l’escalier le monde se promène là Il est à votre autours us et coutumes de votre là bas Il vous faut savoir regarder au-delà De votre pensée quand sa tentation est de voyager au deçà Sans apprendre à voir et connaître le monde qui vit là Hors de ses racines vers un autre monde qui lui prodiguera Les sources de son avenir où dans ce là il s’identifiera